L’annonce bienvenue du Président : la reprise de la Participation

L’annonce bienvenue du Président : la reprise de la Participation

 L’annonce bienvenue du Président : la reprise de la Participation

Durant l’interview télévisée Dimanche 15 Octobre 2017 à 20 H00 sur TF1 / LCI, le Président de la République a annoncé que la reprise de l’idée gaulliste de Participation aurait lieu dans le cadre de la « transformation sociale» si nécessaire à la France et si urgente.

Cette annonce est donc bienvenue pour tous les Français et d’une importance capitale pour l’avenir de la société française dans son ensemble.

Certains peuvent uniquement voir dans la Participation un ensemble de mesures techniques visant seulement à assurer un meilleur équilibre dans le monde du travail entre les entreprises et les salariés, ce qui constituerait déjà une avancée.

Ce serait voir et prendre l’idée par le petit bout de la lorgnette et la priver de toute sa force et de toute son ambition.

Qu’elle est-elle dans son entière dimension ?

C’est celle, sans déconsidérer ni marginaliser les forces syndicales issues de la « lutte des classes », de construire un « partenariat des classes » à travers la reconnaissance effective de l’apport et de la dignité de chacun de tous les participants à la création des richesses, ouvrant la voie à un partage équitable et juste.

C’est sur le fond une affirmation forte des principes de base de la République, qui en établissant un humanisme dans un secteur où il est insuffisamment présent, pourrait constituer la clé de voûte d’un nouveau pacte social, dans une vision moderne de la France au XXIèm siècle.

Sa mise en œuvre, sur les fondements moral et philosophique de ce que voulait Charles de Gaulle, dans faut-il le rappeler le contexte en 1967 de la guerre froide et des idéologies marxisantes, doit être actualisée pour réellement embrasser celui du début du XXIèm siècle caractérisé par la mondialisation – globalisation.

Son application moderne doit donc s’extraire des idéologies du passé qui ont toutes démontré leur inefficacité et leur nuisance pour enfin se tourner vers la liberté et la responsabilité mises en œuvre de manière pragmatique et équilibrée.

Si l’intégration de la Participation dans la « transformation sociale » atteint le niveau de l’ambition gaulliste inachevée et constitue désormais une référence, l’idée, qui n’a jamais été limitée au seul domaine de l’économie puisqu’elle pose un principe politique, pourrait progressivement être étendue au plus grand nombre de domaines dont celui en particulier de la démocratie participative.

Ainsi, en complétant positivement les mesures en cours ou prévues dans le programme électoral présidentiel, la Participation, véritable clé de voûte d’une vision politique de la France, signerait par l’excellence « la transformation » voulue par le Président de la République, si nécessaire, si vitale pour la France et en définitive si attendue.

Une immense possibilité de réussite peut s’offrir à nouveau pour la France. L’enjeu est donc de première importance.

 

Michel MERCIER

Président de l’Union Gaulliste pour la Démocratie UGD

Le site : U.G.D