Grèce : le NON l’emporte

Grèce : le NON l'emporte

Grèce : le NON l’emporte à 61,31% au référendum sur les conditions demandées par les créanciers de la Grèce (UE, BCE, FMI, Etats, Banques), une position sans équivoque en regard de l’ampleur de la victoire du NON.

Que faire maintenant ? En premier lieu, prendre acte sans faiblesse du résultat, qui faut-il le rappeler, est obtenu à partir d’un référendum qui constitue l’expression directe du Peuple, c’est-à-dire le plein exercice de la Démocratie. Analyser sans tarder les causes profondes qui ont conduit à ce résultat y compris celles résultant des attitudes et comportements des créanciers durant ces dernières années.

Puis, à l’issue de cet examen de conscience, tout en évaluant les conséquences potentielles et les pertes financières à prévoir, organiser sans perdre de temps la sortie de la zone Euro de la Grèce de manière d’une part à colmater la brèche ouverte et d’autre part à consolider la zone Euro qui doit rester au cœur de l’Union Européenne et c’est cela l’essentiel à préserver.

Le Peuple grec et les dirigeants grecs ont choisi en conscience et en toute liberté ; ils doivent maintenant assumer les conséquences pleines et entières de leur choix.

En aucun cas, il ne peut donc y avoir notamment de la part de la zone Euro, de la BCE, des Etats européens un Munich politique : la Grèce doit sortir de la zone Euro et c’est la seule solution qui vaille.

Pas de Munich politique avec la Grèce, pas de Munich diplomatique avec l’Etat Islamique et Daech, pas de Munich sociétal avec les clandestins devenus les sans-papiers puis les migrants, mot qui contient toute la faiblesse politique et le renoncement de l’Union Européenne et de l’Europe en général.

Pour que l’Union Européenne fasse à nouveau envie aux Peuples, il faut naturellement qu’elle traite en priorité les problèmes réels (chômage, insécurité,…) des Européens en commençant à l’évidence par cesser de reculer et en montrant sa volonté de reprendre son destin en main en s’appuyant sur ses racines historiques.

Michel MERCIER

Président Fondateur « Les Républicains »