Vous vous êtes peut-être fait arnaquer 🤨

Vous vous êtes peut-être fait arnaquer 🤨

Le miel est l’un des 3 produits alimentaires les plus sujets aux fraudes.

46% des échantillons de miel analysés par l’office de lutte anti-fraude de l’UE sont suspectés d’être frelatés, c’est-à-dire coupés avec des sirops de sucre.*
Mais ce n’est pas le seul problème 😞

Le manque de traçabilité de son origine constitue une vraie problématique pour le marché français, avec 35 500 tonnes de miel importées en 2022**.

C’est vrai, le Parlement européen a entériné en avril 2024 une nouvelle Directive miel qui impose notamment la mention des pays de provenance sur l’étiquette des miels.

Mais ça ne règle pas tout, et les fraudes peuvent tout de même être nombreuses. ⚠

Alors, pour mieux tracer les miels, des chercheurs d’INRAE ont démarré en 2023 le projet Mallaurie. 👇

À partir d’échantillons de miels issus de ruchers expérimentaux contrôlés et d’échantillons du commerce, les chercheurs visent dans ce projet à identifier la provenance d’un miel grâce à l’identification des ADN des espèces de plantes retrouvées dans ce miel.

Le saviez-vous ? 💡

Le miel contient aussi des traces d’ADN des abeilles elles-mêmes ou encore des organismes pathogènes qui les infectent. Maîtriser en routine le séquençage des ADN des miels en routine pourrait donc aussi permettre un meilleur suivi sanitaire des colonies d’abeilles ou encore une caractérisation génétique fine des abeilles qui ont produit le miel.

*D’après un rapport de 2023 publié par la Commission européenne
** Source : FranceAgriMer

© PollyDot, Pixabay

Cet article est paru en premier sur inrae.fr

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