
Plus les contacts entre les populations humaines et animales sont fréquents et diversifiés, plus le risque de voir apparaître une nouvelle maladie infectieuse humaine augmente. 😷
La chasse et le commerce d’espèces animales offrent ainsi de nombreuses occasions à un pathogène de passer de l’animal à l’être humain, et inversement.
Les milieux tropicaux concentrent bon nombre des inquiétudes sur la possibilité d’émergence de nouvelles zoonoses. Il faut dire qu’ils réunissent à la fois :
▪ une biodiversité importante
▪ des systèmes d’élevage extensif et de grands élevages industriels
▪ une déforestation marquée
▪ des peuplements humains denses, parfois dans des conditions insalubres
En Europe, le principe reste le même : « Nos villes, par exemple, concentrent un grand nombre de rongeurs que nous côtoyons quotidiennement. Il y a une forte présence humaine, des animaux domestiques et des lieux favorisant les rencontres, avec des parcs urbains, parfois des zoos », liste Nathalie Charbonnel, directrice de recherche INRAE au Centre de biologie pour la gestion des populations (CBGP).
Cet article est paru en premier sur inrae.fr
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