Fin juin, la surprise de mauvais goût émanant du ministère de la transition écologique tombait comme un couperet en assommant au passage les amateurs de migrateurs et la Fédération des chasseurs qui a immédiatement réagit.
L’histoire : moratoire ou restriction de période pour beaucoup d’espèces de gibier d’eau et terrestre, dont certaines sérieusement plébiscitées par nos chasseurs, et cela sans aucun fondement. La faute à l’Europe ! Et bien pas cette fois… En somme l'(ex) ministre, Agnès Pannier-Runacher, a mis la charrue avant les bœufs ! C’est la goutte d’eau qui a manqué de faire chavirer Fort Boyard ! Décision idéologique prise sans concertation, probablement sous la pression de groupuscules « écolos » qui ne rêvent que d’interdictions !
Conseil fédéral en urgence
« Ras le bol ! Nos nombreux adhérents nous ont fait savoir leur désarroi. Et comment ne pas les comprendre ! C’est pourquoi le 26 juin lors d’un conseil d’administration fédéral pris en urgence, nous avons décidé de marquer le coup et de prendre une décision lourde de sens. Si la ministre campe sur sa position, nous ne paierons plus les dégâts de grand gibier malgré nos bonnes relations avec la profession agricole », annonçait alors la Fédération des chasseurs de Charente-Maritime.
Les réactions des différents syndicats agricoles ne se sont pas fait attendre, inquiètes d’une telle décision. Le président de la FDC17, Christophe Bouyer, s’est entretenu avec la majorité d’entre elles en prenant soin de leur expliquer les tenants et les aboutissants de ces décisions ministérielles fallacieuses. En rappelant aussi que chasseurs et agriculteurs sont une cible commune de ces activistes. Rassurées par les propos tenus, tous les représentants des syndicats concernés ont apporté leur soutien à cette action qui pour finir, fut symbolique. La Fédération tient à remercier ses adhérents et les associations de gibier d’eau qui ont rapidement mené des actions pacifistes sur le département, sans aucun débordement, rappelant que « Toujours unis, nous serons plus forts ».
Gwenaël Pourcel
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