La Cour des comptes vient coup sur coup de faire paraître deux rapports particulièrement édifiants : l’un sur l’Office national des forêts (ONF), l’autre sur une entreprise publique, la Société forestière de la Caisse des dépôts et consignations et pour des périodes très voisines (2013-2023 dans le cas de l’ONF et 2014-2023 dans le cas de la SFCDC. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le décalage entre les deux entités est saisissant : alors certes, l’ONF comme chacun sait exerce des missions d’intérêt général, alors que la seconde s’est progressivement désengagée des activités techniques d’exploitation forestière pour ne conserver que des activités de gestion forestière pour compte de tiers institutionnels. N’y aurait-il pas matière à attirer le législateur et l’exécutif sur un possible transfert d’un certain nombre de compétences logées pour le moment dans le giron de l’ONF vers la SFCDC… et ainsi d’externaliser des effectifs aujourd’hui logés dans un EPIC (l’ONF) vers une SA à capitaux publics, mais détenue en dehors de la sphère publique proprement dite.
La Cour des comptes vient coup sur coup de faire paraître deux rapports particulièrement édifiants : l’un sur l’Office national des forêts (ONF), l’autre sur
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