Le gouvernement italien de Giorgia Meloni se pose en héraut de la discipline budgétaire en affichant vendredi des objectifs ambitieux pour juguler les déficits et n’hésite pas à solliciter les grandes entreprises pour renflouer les comptes publics.
La coalition de droite et d’extrême droite prévoit de ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du Produit intérieur brut (PIB), bien en dessous du plafond de 3% fixé par le Pacte de stabilité européen.
Grâce à des recettes fiscales accrues, Rome compte réduire le déficit à 3,8% du PIB cette année, contre 7,2% en 2023, un objectif plus ambitieux que le ratio de 4,3% envisagé lors des dernières prévisions en avril.
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