
Les cantines sont un levier contre l’insécurité alimentaire 🍽
La loi Egalim de 2018, complétée par la loi Climat et résilience de 2021, oblige les restaurations collectives, en particulier scolaires, à proposer 50 % au moins de produits de qualité et durables, dont au moins 20 % issus de l’agriculture biologique, et à servir un repas végétarien par semaine. 👏
Depuis le 1er janvier 2019, l’État soutient la tarification sociale à la cantine et subventionne les repas facturés moins de 1 €, c’est-à-dire ceux des enfants les plus pauvres.
🙄 En 2021, seulement 1 commune sur 5 a mis en place ce type de tarification.
Mais tous les enfants ne vont pas à la cantine : 42 % rentrent à la maison pour le déjeuner. Pour les enfants en maternelle et élémentaire, c’est principalement en raison de la présence d’un parent à la maison et de la proximité de l’école.
La qualité nutritionnelle des repas de cantine varie selon les communes : une étude menée en 2020 dans 101 communes de banlieue parisienne montre que les recommandations nutritionnelles ne sont que partiellement suivies.
👉 En moyenne, 8 critères sur 15 sont respectés.
👉 On observe une meilleure qualité nutritionnelle dans les villes de plus grande taille et dans les cantines autogérées par la commune par rapport à une gestion d’un prestataire.
© Illustration tirée du dossier “Alimentation : sortir des inégalités” de Ressources n°4
Cet article est paru en premier sur inrae.fr
Soyez le premier à commenter