A quelques semaines de l’élection présidentielle, plusieurs dizaines de milliers de dockers se préparent à faire grève mardi aux Etats-Unis, faute d’obtenir satisfaction dans les négociations de leur nouvel accord social, au risque de perturber les échanges internationaux.
Les discussions, entamées en mai, sont suspendues depuis plusieurs semaines et, aux dires de l’Alliance maritime des Etats-Unis (USMX), qui représente les employeurs des grands ports de la côte Est et du Golfe du Mexique, le syndicat des dockers (ILA) refuse de revenir à la table des négociations.
L’Alliance a saisi jeudi l’inspection du travail (NRLB), réclamant “une injonction immédiate – exigeant que le syndicat reprenne les discussions”.
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