Le Nutri-Score, vous l’avez forcément vu sur les emballages des produits alimentaires

Le Nutri-Score, vous l’avez forcément vu sur les emballages des produits alimentaires. Il permet en coup d’œil d’évaluer la qualité nutritionnelle des aliments. Mais avant d’être adopté, il a fait l’objet de plusieurs recherches :

🟢 Une étude montre que le traitement d’informations délivrées sous forme de chiffres est cognitivement coûteux en effort alors que les couleurs favorisent les émotions.

Grâce à l’imagerie cérébrale, on a pu évaluer les mécanismes cognitifs de 50 personnes qui étaient face à des étiquettes avec des chiffres ou des couleurs, qui décomposent ou non les nutriments du produit.

Sans surprise, l’étude montre qu’un étiquetage avec des chiffres active les régions cérébrales du calcul. Plus surprenant, les étiquetages de couleur mettent à contribution ces mêmes régions… à une exception près : seul un étiquetage qui informe sur le produit et non sur plusieurs nutriments utilise les régions de l’insula et l’amygdale connues pour intervenir dans des processus cognitifs rapides et intuitifs.

🟢 Une étude menée en conditions réelles dans 60 supermarchés sur 1 297 produits a permis de comparer les achats des consommateurs avec ou sans Nutri-Score.

Les résultats montrent qu’avec cet étiquetage, la qualité nutritionnelle des achats est améliorée de 4 %.

🟢 Une étude menée sur la cohorte Nutri-Net montre que la présence du logo Nutri-Score sur les produits considérés comme moins favorables à la santé (en termes de teneurs en gras, sucre, sel et densité énergétique) permet de réduire la taille des portions choisies par les consommateurs.

🟢 Partant du principe que le Nutri-Score permet de comparer entre eux les produits d’une même catégorie, il est d’autant plus pertinent s’il est apposé sur tous les produits de cette catégorie. Si le nombre d’entreprises françaises engagées dans cet étiquetage augmente chaque année, de nombreux industriels diffèrent encore cette démarche.

❌ Le Nutri-Score ne prend pas en compte l’ultratransformation des aliments et la présence d’additifs. Les scientifiques travaillent à une nouvelle version du logo pour y remédier.

Cet article est paru en premier sur inrae.fr

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