En Nouvelle-Calédonie, un anniversaire comme un deuil ou comme une fête

Drapeaux autochtones d’un côté, étendards tricolores de l’autre. Deux camps et deux visions de la Nouvelle-Calédonie s’opposent mardi sous très haute surveillance sur l’archipel, où les uns dénoncent et les autres célèbrent l’anniversaire ultra-sensible de la prise de possession du territoire par la France au mitan du XIXe siècle.
Après quatre mois de troubles qui ont causé la mort de 13 personnes, dont deux la semaine dernière, les autorités ont fait le choix de mettre l’île du Pacifique sous cloche, craignant une nouvelle éruption de violences: les forces de l’ordre (6.000 effectifs déployés) sont partout, les manifestations et rassemblements interdits et une salve de restrictions imposées, dont un large couvre-feu courant de 18H00 à 06H00.

Cet article est paru en premier sur challenges.fr

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