
Origine de l'article : PRESSE NUMERIQUE .
Communiqué transmis à l’AFP, le 21 juin 2022
Avec 246 sièges, la majorité présidentielle conserve sa position centrale à l’Assemblée nationale. Le parti Renaissance se trouve au cœur du dispositif. C’est à partir de cet élément central que s’agrégeront les parlementaires soucieux d’éviter un blocage du pays. Les compromis dynamiques seront utiles pour que les nouveaux élus, attachés aux principes républicains écartent la tenaille RN – LFI. La France n’est pas ingouvernable. Les institutions ont été conçues à une époque où les majorités étaient introuvables au Parlement. Elles permettent aujourd’hui de trouver les équilibres indispensables. L’illusion créée par la promotion de la NUPES s’est évanouie dès le lendemain du vote : il y aura un groupe LFI et trois groupes communiste, socialiste, écologiste, dont les orientations sont souvent tout à fait incompatibles avec celles promues par Jean-Luc Melenchon, qu’il s’agisse de l’énergie et du nucléaire, de la retraite, des insultes aux policiers ou de la politique extérieure et européenne.
Si d’ailleurs les groupes d’extrême gauche et d’extrême droite étaient tentés par l’instabilité permanente, ils n’oublieront pas que les procédures parlementaires y feront obstacle, et que le Président dispose, avec le referendum et la dissolution, des moyens de rendre le peuple juge et témoin de leurs excès.
Face aux défis que doit relever la France : inflation forte, guerre en Ukraine, fragmentation de la société, crise de l’Ecole, situation des hôpitaux, il est urgent de réunir celles et ceux qui sont sincèrement attachés au destin de notre pays. Ce n’est pas seulement la mission de « Refondation républicaine ». Telle est largement celle de la nouvelle Assemblée nationale élue le 19 juin. Si ces vrais enjeux étaient oubliés, le peuple français ne l’accepterait pas. C’est dans le combat que se construit la grande force républicaine dont le pays a besoin.
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