Au procès Sarkozy-Kadhafi, Alexandre Djouhri et la villa de Mougins

Alexandre Djouhri, au palais de justice de Paris, le 6 janvier 2025. Alexandre Djouhri, au palais de justice de Paris, le 6 janvier 2025.

Si la vérité doit sortir du puits, il faut bien reconnaître qu’Alexandre Djouhri ne s’y emploie pas fébrilement. Il y a plutôt jeté quelques seaux supplémentaires, histoire de noyer le poisson. C’est que le tribunal, qui examinait, du lundi 3 mars au jeudi 6 mars, les montages financiers, au procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a eu fort à faire pour démêler l’inextricable écheveau au cœur duquel trône l’homme d’affaires.

La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a prudemment chargé l’un de ses juges assesseurs, Pierre Jeanjean, de gérer un volet dans lequel il s’est plongé afin de répondre à une question essentielle : où sont passés les millions libyens ? C’est l’affaire de la villa de Mougins (Alpes-Maritimes).

Située sur les hauteurs de la ville, elle a longtemps appartenu à Nabila Khashoggi, la fille du richissime marchand d’armes saoudien Adnan Khashoggi. Elle a peu à peu perdu de sa superbe, après plus de douze ans sans entretien, au point que les gardiens sont partis dormir ailleurs. Légalement, la propriété appartenait à la société Aklal de Rotterdam, aux Pays-Bas, détenue par une holding de l’île néerlandaise Curaçao.

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