Décidément la rénovation énergétique n’est pas à la fête : après le DPE qui a fait l’objet de nombreuses critiques c’est le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE) qui est étrillé par la Cour des comptes.
Comme le DPE, les CEE visent à la baisse de la consommation d’énergie. Cette politique vient donc en complément de la politique de réduction des gaz à effet de serre, sujet au cœur des préoccupations gouvernementales. Pourtant à la lecture du rapport de la Cour, on se rend compte que rien ne va : pas d’évaluation du dispositif, des contrôles insuffisants qui entrainent un risque de fraude, des économies d’énergies surévaluées, des objectifs non coordonnés avec le reste de la politique environnementale publique, etc. Il est temps de faire le ménage dans ce dispositif qui augmente le coût de l’énergie pour les ménages : 164 € par an et par ménage selon la Cour pour un coût global de 6 Mds € en 2022, 4 Mds € en 2023 soit plus de la moitié des aides publiques à la rénovation énergétique. Et le pire est à venir : selon des estimations réalisées par le cabinet Colombus Consulting, le coût annuel des CEE pour un ménage français pourrait être de 450 à 912 euros par an toutes énergies confondues à partir de 2026.
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