
En mai, le candidat René Dumont se déplace près de Quimperlé, pour dénoncer la pollution de la Laïta. HENRI CARTIER-BRESSON / MAGNUM PHOTOS
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La candidature à l’élection présidentielle de René Dumont fut un moment fondateur pour l’écologie politique.
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Tout a commencé par une scène rocambolesque. Le 6 avril 1974, quatre jours après la mort du président Georges Pompidou, trois jeunes écolos sautent dans une vieille 2CV et filent à Orly pour une mission un peu folle : aller chercher un certain René Dumont à sa descente d’avion… et le convaincre de se porter candidat à l’Elysée. Rien que ça ! Cet agronome, qui revient alors d’un voyage en Algérie, a été choisi par une poignée de militants pour incarner l’écologie au scrutin qui doit se tenir dans un mois. Leur audace paie : après une nuit de réflexion, l’intéressé accepte.
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Débute alors une campagne foutraque mais ô combien fondatrice. Car à l’époque, les écologistes n’ont ni parti, ni personnel politique, ni argent. Quant à René Dumont, 70 ans, figure respectée des cercles militants, c’est un inconnu pour la grande majorité des Français. Mais, très vite, il va se distinguer. Par son style fantasque. Par son discours, tranchant et prophétique. Par son pull rouge, aussi. Avec ses épaisses lunettes à monture noire et…
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Cet article est paru en premier sur nouvelobs.com
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